Cracks are beautahful

Welcome in Splittertown

Le graal de l'escalade en fissure est-il le splitter ?  la question divise (vous l'avez ?). A Indian Creek plus que sur tout autres sites de grimpe connus, le splitter incarne la ligne parfaite. De retour de pèlerinage je me risque à quelques lignes, ces lignes de faiblesse comme lignes directrices et ouvrez l'oeil, il faudra lire entre les lignes.

L'incroyable splitter de Grand Plan - 5.10

Le splitter est un cadeau pour le grimpeur et comme tout cadeau, qu'il réjouisse ou déçoive, c'est le geste qui compte: Rébarbatifs gestes un zeste indigestes disent certains, je conteste! Dire que la fissure est monotone  m'étonne, que dire alors des répétiteurs répétant que le geste se répète? Non il n'est pas rébarbatif: d'une complexe simplicité et douloureusement délicieux, le geste en fissure varie entre régularité et créativité. Les gestes devrais-je dire. Chaque taille de fissure sa technique, chaque fissure est différente, chaque morphologie trouve sa solution. Le beau splitter a de ça qu'il est pur:  Oubliez les réglettes ou autres grattons  qui viendraient vous dispenser de ces exigeants  coincements, les fissures d'Indian Creek sont presque parfaites, conjuguant futur rêveur et passé inoubliable.

Fatted Calf - 5.11-

J'en ai rêvé de ces fissures rayant les miroir de grès rouge. En 2012, ma rencontre avec ce lieu aussi mythique que mystique ce terminait par un "Je reviendrai". Je voulais revenir. Caro voulait revenir. Nous somme revenu.

Mille et un splitters

La chasse aux splitters commence dans les livres. Plus sacré qu'une bible le topo Creek Freak est un livre de chevet. Vous ne souhaitez pas voyager ? Ne l'ouvrez pas, car comme dans une partie de Jumanji vous seriez aspirés dans un univers fantastique où vos rêves de fissures les plus folles existent mais en mieux. C'est une encyclopédie du splitter relatif et absolu dans laquelle j'ai plongé chaque soir pendant plusieurs mois avant le départ. Le résutah de ce bouquinisme assidu est une longue et optimiste liste de voies, dans le genre lettre au Père Noël: La wishlist. 

Les plus belles lignes des uns sont aussi les plus belles lignes des autres, bien sûr les classiques sont au programme. Pourquoi se prendre pour quelqu'un qui ne soit pas comme tout le monde ? Ce n'est pas donné à tout le monde d'être quelqu'un ! Moi aussi comme tout un chacun je voudrais grimper comme personne ces lignes vides de monde.

Splitter chocolat/vanille. Kieffer Ari - 5.11-

Mais les plus belles lignes peuvent aussi être les oubliées, alors détective Lafissure enquête. Cette quête il la fit sûre de trouver parmi les sans nom celles méritant cent oui. Forums, réseaux, photos, de commentaires en témoignages d'indic en indices la liste des suspectes s'étoffe de quelques lignes. Pour compléter, dix ans que le topo High on Moab sauvagement Post-ité attend son heure dans ma bibliothèque. Lecture et re-lecture, la liste grandit encore.

Run Like Hell - 5.10

Tempus fugis in terra incognita

La meilleur période pour grimper là-bas ? L'automne sans aucun doute, le printemps aussi. Allons-y donc en hiver ! Trouver deux mois de vacances réduit un peu les possibilités. Les affaires sont les enfers, s'affairer en hiver on saura s'en satisfaire. 

Evidemment on a pas croisé un chat pendant le mois de février, nous laissant toute latitude d'enchainer les méga-classiques sans jamais se demander si la voie allait être libre ou non. Pas de quoi se promener en bermutah mais tout de même 10° à 25°C au soleil. Il y a eu des jours froids bien-sur, de mémorables onglets aussi, mais c'est surtout du vent qu'il faut se méfier. Les nuits sont longues et les températures y sont bien négatives. A ce sujet, parlons ensemble d'unité: si 0°C c'est 30°F et que 20°C c'est  70°F alors 20°C c'est 40°F également (Besoin d'une calcutahtrice ?).

Scarface - 5.11
Mais mars arrive vite, le réchauffement se faisant agréablement sentir. Les jours rallongent, les grimpeurs se Râmen et le campground Superbowl se remplit à la louche: On est plus chez nous! Qui sont-ils ces envahissants envahisseurs venus d'ailleurs ? Nous, même chez nous, on reste chez eux, mais eux, puisqu'ils partent de chez eux pour arriver chez eux, autant rester chez soi, chacun chez eux et pas chez nous! 

Caro, chez elle. Cactus Flower - 5.10+

Quand la chaleur monte n'importe quel aigle saint voulant nicher s'écrit nichons! Du coup, mars est aussi le début des fermetures de certains secteurs, les piafs viennent faire des petits jusqu'au milieu de l'été.  Faucons, vrais aigles et autres rapaces mi-gratteurs mi-squateurs s'installent dans les canyons. Les grimpeurs sont priés de leur foutre une paix royal. 

Cow Crack - 5.12- (5.11+)

La météo est certainement la plus incertaine de l'année à cette saison. Sur nos deux mois en Utah, nous avons pris 18 jours de repos, souvent organisés avec les prévisions -mais pas que- et j'estime à une dizaine de journées (ou nuits) passés avec de la pluie ou de la neige. Il est souvent dit qu'il n'y a pas de mauvaise météo mais que des mauvaises excuses. Alors la je m'excuse, le progrès reste blême mais le problème reste le grès ! Et sachez que faire sécher vite le grès, je regrette mais je sèche. 

Soleil orange sur ciel d'orage

Globalement la prévision est complexe, déserts, grands canyons et petites montagnes se côtoient dans un périmètre pas si étendu et on peu grimper en tee-shirt à Indian Creek pendant qu'il neige à Monticello ou à Moab. 

Avec ces contraintes, on a tenté de se faire un petit programme: Passer février à Indian Creek pour faire un maximum de fissures, puis partir début mars pour faire des grandes voies et des couennes autour de Moab/Castle Valley/Canyonland une vingtaine de jours une fois que le climat est plus confortable et enfin  revenir sur Indian Creek à la fin du séjour pour faire des fissures larges. Garder les fissures larges pour la fin, c'est comme une espèce de très grosse part de gâteau bien bourrative qui arrive à la fin d'un repas déja beaucoup trop copieux. C'est évident que ce n'est pas raisonnable, pourtant on en prend deux fois ! C'était notre stratégie pour ne pas se tuer physiquement, ne pas se blesser. Car les fissures larges ça fatigue, le lendemain ça peut vite ressembler aux courbatures d'une longue biture.

Wiggins - 5.11-

Encore Wiggins, elle vaut bien deux photos !

Nous nous y sommes plutôt bien tenus, avec un peu d'adaptation. Deux ombres au tableau: Nous n'avions pas prévu que certaines grandes voies sur les Towers de Canyonland avaient également des fermetures pour les rapaces. Ensuite sur la fin du séjour je me suis fait mal au dos et j'ai dû m'arrêter de grimper pendant cinq jours puis adapter un peu le programme des fissures larges. Quoi qu'il en soit, c'était une excellente période pour grimper là bas. Finalement le bon moment, c'est surtout celui qu'on crée.

Fin de journée à Indian Creek

Des vacances sans travail

Avec les centaines des fissures magnifiques qu'offre Indian Creek, il faut cibler. Nous optons pour le "à-vue-ou-presque" c'est à dire enchainer la voie au premier ou deuxième essai, pas de "projets" nécessitant de travailler les voies . Car nous voulons profiter au maximum des différents secteurs et enchainer un max de lignes majeurs, affamés comme des barracutah. Nous avons rapidement mis une croix sur les quelques 5.12 imaginés, faut pas s'enflammer non plus ! Nous sommes des grimpeurs de 5.11. La middle class, pas pire, pas ouf bref le ventre mou mais la tête dure. Du 5.11- (6c) pour se décontracter au 5.11+ (7a+) pour se challenger et voilà, on a trouvé notre zone de plaisir. 

Dans le crux de Jhonny Cat - 5.11+ fissure en #0.5

Train-train tranquille, voyage en première au rythme du désert. Le jour et la nuit, le chaud et le froid, le calme et la tempête. La routine est tout sauf mortelle quand elle se vie dans un rêve. Bissextile parait-il, le mois de février se termine alors qu'il à peine commencé. Ou est passé ce 29ème jour ? Détective Lafissure est en congé, merci de laisser un message.

Judyase - 5.10+

Excuses et politesses

Au royaume des fissures, les excuses se comptent sur la taille d'une main. Il n'y a pas plus morphologique que la grimpe en fissures. Pour une même voie, le ressenti de difficulté peut être complètement différent. Avantage aux grosses mains pour certaines voies, aux mains fines pour d'autres. Des doigts qui remplissent parfaitement l'espace de la fissure quand d'autres peinent à rentrer ou flottent désespérément. 

Je mène la danse dans Last Waltz - 5.11+
De mon coté, la taille de fissure sur laquelle j'ai le plus progressé c'est "thin hand": Des fissures injustes de juste deux pouces ou un pouce de pied rentre juste. Ca reste le pied mais faut pas pousser ! Fingerstack, thumbstack, ringlock et tout le charabia technique y est passé pour appréhender ces fissures ni étroites ni larges.

Splitter parfait dans Overlook - 5.11+
Avec Caro nous avons des tailles de mains bien différentes -grosse et petite à vous de deviner- on connait nos points forts et faibles respectifs. En grande voie c'est complémentaire, on peut se répartir les longueurs pour maximiser les chances d'enchainement. En parlant de progrès, je n'avais jamais vraiment prêté attention à l'offset d'une fissure. Ce petit décalage de hauteur entre les deux cotés qu'il peut parfois y avoir. Dans la perfection du  grès d'Indian Creek, sur les fissures étroites, c'est tout de suite très remarquable et ca complique la tâche. Le coté haut venant gêner les verrous, la main restant plus en dehors de la fissure on obtient moins d'adhérence et la gestuelle change. Plus de croisement de mains mais la même main qui reste en haut, pouce en bas pour accentuer les contraintes et se dégager de cet offset malcommode. Les pieds aussi sont gênés et le passage en dülfer est tentant... à condition d'avoir l'endurance nécessaire ! Ca aussi restera de bonnes expériences d'apprentissage.

Sorrow - 5.11

Coco's Boathouse - 5.10

High et fines herbes

"I wanna get high" chantait Cypress Hill. Certainement une référence à ces tours de grès de 100 à 200m de haut que l'on trouve du coté de Moab, sinon je ne vois pas. Allons prendre un peu de hauteur et vérifier que le "high" n'est pas que doux leurre. 

The Rectory et Castleton Tower vu depuis Sister Superior

Ce deuxième mois débute avec un peu de mauvais temps, on remet les Sneakers mais comme des Lion en cage on continue de chasser les splitters du coté de Long Canyon, de vrais Boonty killers.  Il y a du changement dans le style d'escalade, l'objectif maintenant ce sont les grandes voies. Lancement poussif, notre première expérience débutah par un chic échec. Sur la tour de Sister Superior nous découvrons que la voie Jah Man c'est écroulée sur sa partie basse, laissant place à une nouvelle voie pourrait on dire, mais un peu plus dur et surtout nous n'avions pas le matériel nécéssaire, indispensable pour établir un relai très stratégique pour pouvoir grimper. Nous avons donc dû redescendre après la première longueur. 

Fine jade, fin de la première longueur. 5.10+

Le deuxième jour, pour grimper la voie Fine Jade sur la tour de The Rectory, nous arrivons derrière une cordée pas du tout au niveau et nous devrons attendre deux heures pour pouvoir commencer à grimper. A force de ne croiser personne nous avions oubliés ce genre de petits désagréments. Gars lents, ils nous laisseront les doubler dans la deuxième longueur, super sympa. Dans ce coin, nous avons croisé un peu plus de monde, toujours très cool, voir originaux. Veux tu grimper dévêtu ? Nous nus non, téton-bé sur la tête ! Par contre ce couple originaire du Colorado croisé dans nos rappels, escaladait dans le plus simple appareil ! L'histoire ne dit pas si le service trois pièces s'est coincé dans la cheminée une fois au sommet...

Paysage dans Canyonland

Après Castle Valley nous partons pour Canyonland. Nous avions prévu d'emprunter le White Rim Trail pour rejoindre les tours isolées dans le parc et y passer quelques jours. Un peu tard et déja engagés sur la piste, nous nous rendons compte qu'un permis est obligatoire pour y grimper et dormir. Alors si je peux me permettre, comment un permis obligatoire peut il être obligatoire si il est permis ? Et oui, qui dit Parc National dit contraintes et règlements, une lecture qu'on a Dutronqué mais qu'on pourrais résumer ainsi: fais pas ci fais pas ça, marche ici mais pas là, attention dors pas là ou sinon gare à toi. Contraignant mais compréhensible, garant d'une certaine préservation de la nature, du contrôle des flux de visiteurs et de recettes financières.

Guinevere - 5.11c et son finish chevaleresque

Le Trail est une vrai piste à 4x4, on ne s'appelle ni Laurent ni Gina mais on s'est bien fait secouer la pulpe. Arrivés à Monster Tower nous échappons de peu à une interdiction de grimper qui concerne finalement The Washer Man la tour juste à coté. Nous grimpons par la face nord, au sommet la vue sur Canyonland est magnifique. L'escalade sur les tours est parfois aventureuse avec des couches de rocher plus douteuses, certaines strates s'effrites dans cet énorme Big Mac géologique. 

Monster Tower

En perspective de grimper à Standing Rock nous reprenons la piste pour trouver une zone de camping autorisé. Malheureusement, le seul emplacement où nous trouvons de la place, d'environ 300m2, est occupé par un cycliste seul bien que voyageant avec sa tente chez l'oncle Sam et pas du tout enclin à partager cet emplacement qu'il a réservé dans son intégralité. Un emplacement aussi grand pour une réservation pour une personne, ça fait peu de possibilités sur l'intégralité du trail, il faut anticiper sa visite !

Canyonland, la White Rim et la piste à 4x4

On s'exécutah sans trop discuter comprenant que nous n'étions pas dans la bonne approche du lieu et de ses contraintes. De plus le Ford Escape commence à faire salement du bruit au niveau d'une roue et la perspective de continuer à nous enfoncer encore plus loin sur cette boucle nous paraît osé si c'est pour faire le coup de la panne. On décide de sortir du White Rim Trail bien que le chemin du retour soit long et de nuit, mais bien nous en a pris. De passage au Visitor Center nous découvrons le lendemain que Standing Rock, Moses Tower et Zeus sont en faite toutes fermées à l'escalade. Nous retournerons finalement du coté de Moab et Castle Valley pour faire d'autres grandes voies et envisager la réparation de l'auto.

 Clearlight, L2, 5.11+ Caro termine l'excitante traversée


Clearlight, le squeez de sortie

Nous avons pu faire deux autres voies très classes avant de retourner à Indian Creek pour terminer notre séjour. N'importe quel plan B dans ce coin s'avère être une voie majeure finalement. Le séjour se termine donc où il à commencé, avec d'abord un peu de repos pour moi suite à une vertèbre qui a fait crack sur une fissure en diagonale. J'userai de mes dernières forces pour enchainer quelques belles lignes avant le retour à Denver pour mon vol, la maman de Caro prenant le relai. (Et ne comptez pas sur moi pour l'allusion entre Denver le dernier dinosaure et l'arrivée de la maman de Caro).


Une fille sûre qui en mène large - Stella - 5.11-

La fin de la récré

Si je devais me faire un petit classement ? Pas impossible mais difficile, peut-être même inutile. Wiggins serait mon grand coup de coeur, ensuite je ne sais pas. Comment en sortir du lot. Beauté de la ligne, contexte particulier, émotions particulières, toutes nos voies grimpées ont été incroyables et m'ont apporté de la satisfaction, du plaisir, une certaine fierté ou un bon coup de pied au cul.

J'espère conserver longtemps en mémoire la beauté de ces voies extraordinaires et des paysages toujours magnifiques. Retrouver par le souvenir le bien-être d'un instant de vie hors du temps, des réseaux et des préoccupation en tous genre. De la musique, des couchés de soleil, le désert, le ciel infini d'étoiles, les souvenirs et les projets.

Je reviendrai.

Si les photos vous plaisent et que vous en voulez encore, vous pouvez accèder à cet album. Dans ce cas là, tu es soit ma maman soit vraiment dingue de fissures.

Dream list

- Annunaki 5.11+ Zig-Zag splitter.
- Entrance Exam 5.11 Mention avec onglet, félicitations du conseil.
- Cat Man Do 5.10
- Fat Cat 5.11-
- Jhonny Cat 5.11+ Splitter #0.5 un mythe, la fin au mentale.
- Thanks God For Pods 5.11 #1 Tout est dans le titre !
- Fingers Food 5.11+ #0.4 m'aura valu une entorse à l'index...
- Big Guy 5.11- O.W Très pure en #5
- Scarface 5.11 Classique parmi les classiques
- Cliff of Insanity #1 5.10+ #2 et #3 Sans nom mais pas sans charme
- Cow Crack 5.12- Le consensus est à 5.11+, splitter mythique en #1
- Overtruster 5.11
- S.C. Memorial 5.11 55m de splitter en #3 et un crux en #0.75 juste à la fin ;)
- Fatted Calf 5.11-
- Coco's Boathouse 5.10 jolie non-classique.
- Crack Attack 5.11- Fun.
- Coyne Crack 5.11+ Un mythe et un benchmark dans le #0.75 et petit #1 en offset.
- Pente 5.11- #1 Esthétisme
- Excuse Station 5.11 Splitter sans fin, huits #1 nécéssaires.
- Overlook 5.11+ Perché, magnifique et varié.
- 4x4 5.11- #3 crux en #4, très morpho dépendant...
- Blue Sun 5.10-
- Wiggins 1 5.11 mon coup de coeur ? Splitter sur miroir, #4 forever.
- M.C'S Hammer 5.11-
- Dread Pirate Roberts 5.10+
- Neutron Dance 5.10
- Block Plan 5.11 Attention à la première longueur...
- Cactus Flower 5.10+ Historique. L1+L2 enchainé lonnnng splitter #3 et #4, O.W bonus
- 9 lives 5.11+ Tellement classe.
- Rock lobster 5.11
- Heat Seacher 5.11+ (2L) haut perché, de plus en plus fin.
- Sorrow 5.11
- Run like Hell 5.10 Un zig et un zag en #2 courte mais très très belle fissure à main.
- Pigs On The Wings 5.11 #1 et #0.75 avec changement de fissure.
- China Bones 5.11+ L1: L'aventure ! L2: Et la fissure déja fine s'affinait encore.
- Kiefer Ari 5.11 Ying-Yang Splitter #2
- Turn to Stone 5.11-
- Cobweb Splitter 5.11 Zig Zag splitter
- Judyase 5.10+ #1 splitter pour une journée soft
- Fine Jade 5.11 (4L) Majoritairement à doigts, mais pas que.
- Castelton Tower North face 5.11- (3L) face très raide et calcité. Un peu de tout mais du gros.
- Program Director 5.10 Long splitter offset #3
- Pecadillo 5.11- Trèèèèèès long splitter de 58m en #3 avec un cadeau sous le relai.
- Miss kitty Like It That Way 5.11+ crux sous le relai ;)
- Gunsmoke 5.11 parait facile pour le grade...
- Round Up 5.11 parait TRES facile pour le grade, court mais plaisant !
- Tequila Sunrise 5.10+
- Seventh Serpent 5.11 zig zag splitter, esthétisme !
- Moab's Supercrack 5.10 #2 forever.
- Grand Plan 5.10+ (3L) Approche aventureuse en rappel, L1 de dingue, L2 sandbag à mon avis
- Monster Tower North Face (5L) Quelle vue !
- Crack Wars 5.11 (4L) Crux #4 dur pour les petites mains.
- Clearlight 5.11+ (4L) Plan B comme Bien fait d'y aller finalement. Très belle, L2 souvenir.
- Sinbad Was a Dog 5.11 Et crack la vertèbre...
- Heyutake 5.11- Départ direct.
- Soul Fire 5.11- Grosse mains attention ^^ le dièdre m'a sauvé pour clipper le relai.
Jolly Rancher 5.10 Le plus beau splitter dans cette difficulté ? Magnifique ! #3
- Girls Just Wanna Have Gun 5.10+ O.W  très soif à l'arrivée, #7 apprécié.
- Stella 5.11- O.W Convoitée pour terminer en beauté, Splitter/dièdre #6 très pur.

Nightmare list

- Way rambo 5.11+ Tellement physique...
- Last Walt 5.11+ (2L) Une battaille à laquelle je n'étais pas prêt
- Petrified Hornet #1 5.11 Thinhand, offset, évasé et continue
- Guinevere 5.11c Aussi physique qu'esthétique
- Down Of An Error 5.11+ Conti bordel...
- Big Baby 5.11 Nonnnnnnn quelle deception. Chute à 10cm du genou salvateur, game over.

Big baby - 5.11. Les plus belles se font désirer. A bientôt.