1h30, la nuit dans le van a été courte mais l'itinéraire est long. Skis et chaussures sur le sac nous entamons avec Aubin la montée du sentier depuis le parking du Cerro (1270m) menant à la gare de l'ancien téléphérique. Nous chaussons les skis vers 1700m et c'est dans une neige sans regel que nous atteignons la traversée pour rejoindre le glacier des Bossons et La Jonction. Les traces, dur maintenant, nous mènent au dessus du refuge sur une arête nous permettant d'éviter "Les petites montées" une zone légèrement crevassée. Nous atteignons le Petit Plateau et le Grand Plateau au lever du jour.
Nous effectuons une traversée rapide sous les séracs pour réduire le temps d'exposition, mais nous nous perdons de vue avec Aubin. Devant, j'avance à mon rythme jusqu'au col du Gouter. Après une longue attente, ne voyant pas arriver Aubin je m'inquiète. Je demande à plusieurs cordées que j'ai doublé dans la montée si il n'ont pas vue mon compagnon mais non. Bizarre.
Près de 30' s'écoule.
J'appel le PGHM pour avoir leur avis, ils sont en intervention mais viennent ensuite pour survoler la zone. Entre temps je redescend jusqu'au grand plateau, rien. Je remonte de nouveau au col du Gouter puis enfin un message d'Aubin, il est à Vallot et se repose. J'appel le PG pour annuler le signalement et le rejoint, il m'explique qu'au grand plateau il à tiré à droite en suivant des traces, pensant être sur la voie normale. Il est passé par le dôme et nous avons du nous croiser quand je suis descendu pour le chercher. Beau merdouillage !
Ce petit moment émotion passé et Aubin ayant repris des forces nous partons sur l'arête des Bosses, voie normale du Mont Blanc pour atteindre le sommet a 11h.
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| L'altitude se fait sentir |
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| Derniers mètres pour Aubin |
Ce n'est "que" la deuxième fois que je foule son sommet et suis encore très impressionné par la hauteur et cette impression de dominer les alpes. C'est fantastique, les conditions sont parfaites.
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| Mont Blanc de Courmayeur |
Nous descendons par "Le Corridor" en face Nord, court passage exposé sous les sérac mais ambiance magnifique, neige préservée, et plaisir de faire une petite boucle. Le reste de la descente s'effectue évidemment en neige lourde, les jambes complètement farcies et en déshydratation... tout ce qu'on apprécie ! Arrivée à 13h45 au parking, cuit.
